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Notre Ressort Territorial

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 La région de Laâyoune Sakia El Hamra est limitée par : 
•    Nord : La région de Guelmim Oued noun
•    Sud : La Région de Dakhla Oued Eddahab
•    Ouest : L'Océan Atlantique
•    Est : La Mauritanie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cadre administratif

Située dans le sud marocain, La région de Laâyoune-Sakia El Hamra forme avec Eddakhla - Oued Eddahab et Guelmim -Oued Noun les trois régions du Sahara marocain.  
La région de Laâyoune-Sakia El Hamra s’étend sur une superficie de 140.018 Km², soit 19,62% du territoire national. Elle est limitée au nord par la région de Guelmim-Oued Noun, au sud la région de Dakhla-Oued Ed Dahab et à l’est par la République Islamique de Mauritanie et l’ouest par l’Océan Atlantique. 
Selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2014 (RGPH 2014), la région compte 340.748 habitants, dont 96,98 % sont urbains, taux nettement supérieur au taux national qui est de 60,36% ; la densité est de 2,4 habitants au km2, inférieure par rapport à la moyenne nationale (47,6 hab/km2). 
La région regroupe sur le plan administratif quatre provinces : Boujdour, Es-Smara, Laâyoune et Tarfaya, 20 communes dont 5 urbaines, et 15 rurales. Le chef-lieu de la région est la province de Laâyoune. 

Cadre physique

La région Laâyoune-Sakia el Hamra est constituée d’espaces naturels et agricoles qui constituent la principale caractéristique physique de ce territoire. Elle présente une homogénéité physique, avec une large zone désertique, caractérisée par la présence de la hammada, constitué essentiellement d’immenses plateaux désertiques. Le relief est très peu accidenté, sa monotonie n’étant interrompue que par quelques sebkhas (dépressions), des cordons dunaires limités, et les reliques d’un réseau hydrographique assez réduit. La région se distingue par la présence d’espaces cultivables, sous forme de grarats.
L’assise géologique est formée par les calcaires et les grès du crétacé supérieur, à très faible pendage vers l’Ouest, recouverts sur une zone d’une quinzaine de kilomètres à partir du rivage de puissantes assises oligocènes et miocènes discordantes. 
La région dispose d’une façade maritime s’étalant sur une longueur de plus de 600 km, et qui recèle des potentialités importantes en matière de tourisme (possibilités de création de stations balnéaires) et de pêche (possibilité de création de villages de pêcheurs).

Cadre climatique

Le climat de la région est un climat saharien, froid en hiver, sec et très chaud en été, marqué par la rareté des précipitations. Sur la bande côtière, les températures sont modérées et influencées par la proximité de l’Océan Atlantique. La pluviométrie est particulièrement peu abondante, environ 60 mm par an. L’humidité relative de l’air est important, elle reste élevée (>70°) toute l’année et se fait sentir jusqu’à plus de 30 km à l’intérieur des terres. 
Les températures sont modérées avec une température maximale de 40°C en été et une température moyenne de 20°C. La température moyenne mensuelle des températures maximales du mois le plus chaud est de 30°, la température moyenne mensuelle des températures minimales du mois le plus froid est de 10°C. La proximité de l’océan s’oppose à la variation des amplitudes thermiques. Ainsi, les écarts mensuels entre les températures sont relativement constants et n’excèdent pas 11.5°C.
Les précipitations sont aléatoires à caractère bref, violent et orageux.  Les moyennes annuelles font ressortir que la pluviométrie reste largement inférieure à100 mm/an. Les hauteurs de pluie enregistrée diminuent progressivement en direction du sud à raison de 0.2 mm par kilomètre. Sur cette base on peut estimer pour Khenifiss une moyenne annuelle de 62.3 mm. Cependant, il faut noter qu’en zone saharienne, ces moyennes annuelles et mensuelles n’ont pas une grande signification étant donné la grande variabilité de la pluviométrie. La région est soumise à un système de précipitation exceptionnelle ; en 24h ces précipitations peuvent couvrir jusqu’à 120% de la valeur moyenne annuelle. D’une façon générale, les mois pluvieux sont novembre, décembre, janvier et février.
Le vent est un facteur climatique déterminant dans la région, il joue un rôle dans les habitudes socioéconomiques des habitants, leurs activités sont rythmé en fonction du régime des vents. Durant toute l’année, les vents soufflent dans la région. 
La moyenne mensuelle des vitesses maximales du vent est quasi constante, elle varie entre 15,4 et 19,2 m/s, avec une moyenne annuelle de l’ordre de 17.6 m/s, soit 63,4 km/heure. Un pic maximal de 130 km/heure a été enregistré en janvier 1982.

La faune et la flore

La région se caractérise par la présence d’une multitude de zones océaniques humides et à microclimat spécifique disposant ainsi d’un couvert végétal diversifié qui offre un biotope et un écosystème favorable au développement et la reproduction d’une faune sauvage très variée. 
La faune est constituée essentiellement d’oiseaux migrateurs de mammifères dont 02 répertoriées au niveau des espèces endémiques marocaines.
Le couvert végétal plus ou moins important, donnant à cette zone une vocation pastorale. Les formations dominantes sont constituées en général de l’Acacia raddiana, le Rhus Triaprtium et le Tamarix qui occupent les dépressions. Quant aux formations forestières, elles sont constituées en grande partie d’une végétation ligneuse et herbacée offrant ainsi des parcours importants aux éleveurs. La superficie du domaine forestier est estimée à environ 79.090 hectares selon les statistiques de l’inventaire national forestier.

Population

pSelon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2014, la région de Laâyoune-Sakia el Hamra compte 367.758 habitants, contre 316.578 en 2004, dont 93,4% sont urbains, taux largement supérieur au taux national (60,36%), avec une densité de 2,6 habitants au km2.
La répartition de la population par province montre la dominance de la province de Laâyoune qui concentre 65% de la population de la région, alors que la province d’Es Smara ne regroupe 18% de la population, Boujdour 14% et Tarfaya 3%.
La région de Laâyoune-Sakia el Hamra, qui couvre 19,6% de la superficie du Royaume, abrite 1,09% de la population nationale en 2014. Ce qui se traduit par le très faible niveau de la densité moyenne régionale qui est d’environ 2,6 habitants au Km², contre environ 47,6 au niveau national. 
Boujdour.
Cette moyenne cependant, cache une forte disparité au niveau régional, étant donné que la ville de Laâyoune, concentre la grande partie de populations urbaines de la région. 

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L’accroissement démographique de la population urbaine de la région est attribué en plus de la fécondité naturelle, {l’extension des périmètres urbains des villes, à l’émergence de nouveaux centres urbains et aussi {la migration des ruraux vers les villes. 
Entre 2004 et 2014, la population de la région s’est accrue de 14% avec un taux d’accroissement annuel atteignant 1,51%. Ce taux est légèrement supérieur à celui national (1,25%). Il est de 2,3 % au niveau de la province de Tarfaya et 0,89% au niveau de la province d’Es Smara qui enregistre le plus faible taux de la région.

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Concernant l’emploi, la population de la région active est très jeune avec une part qui dépasse 65% en 2014. Le taux d’activité se situe à 41,5% en 2018, soit un niveau inférieur à la moyenne nationale (46,3%).
Le taux de chômage a enregistré un net recul pour se situer à 13,5% en 2018 contre 15,2% en 2012.
Avec un taux de pauvreté de 1,7% contre 4,8% au niveau national et un taux de vulnérabilité de 7,8% contre 12,5% au niveau national, la région de Laâyoune- Sakia El Hamra est la 2ème région qui abrite le moins de pauvres et de personnes vulnérables à la pauvreté.
La population de la région est concentrée autour des grands centres urbains avec 64,7% dans la province de Laâyoune, 18% à Smara, 13,7% à Boujdour et 3,6% à Tarfaya